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Confessions d'une religieuse - Soeur Emmanuelle

Sœur Émmanuelle: Confessions d'une religieuse

Confessions d'une religieuse est le premier et dernier livre de sœur Emmanuelle, car elle l'a voulu posthume: elle se met à nu, détaillant doutes et faiblesses... Il est difficile de choisir des passages tant ils sont nombreux à être intéressants... N'hésitez pas, ce livre vous changera, jusqu'à la dernière page...

Je ne suis pas fan de religion mais ce livre m'a plus car il est universel !

Pourtant, je crois que nous réalisions d'une certaine manière le mens sana in corpore sano, "un esprit sain dans un corps sain".
... il n'y a pas de mal à s'aimer et à jouir ensemble.
J'y ai puisé une qualité irremplaçable: l'humour qui permet de supporter les drames de la planète sans en être écrasé.
"Je suis libre": je suis devenue sœur Emmanuelle, celle qui n'est plus esclave du désir. (...) Peu importent les crises et les doutes qui l'assailliront: elle devient la surfeuse, rieuse et légère, qui bondit au dessus des obstacles.
Ce souvenir humiliant m'a bien des fois gardée de porter un jugement scandalisé sur la dépravation humaine de celui-ci ou de celle-là... Et moi ?
J'insistais surtout sur l'importance de l'effort. Mes élèves apprenaient par coeur cette phrase de Victor Hugo: "Ceux qui vivent, ce sont ceux qui luttent."
Pour elle [Mère Elvira], se consacrer aux autres était trouver Dieu.
Enfin, je vis pauvre avec les pauvres (...) Je souhaite à tous les séminaristes et novices des pays nantis d'aller partager un an, ou au moins quelques mois, la vie du quart ou du tiers monde. On y entre en enfant égoïste et gâté, on en sort homme de solidarité.
Tous les matins, avant de partir à l'école, je fais un quart d'heure de yoga et, à mon étonnement,j'arrive détendue, souriante. (...) Je crois que, sans le yoga matinal, j'aurais mené mon monde tambour battant sans atteindre cet enthousiasme dans le travail.
Que de vains conciliabules avec les mères ! Elles affirment que sans l'excision aucun homme n'acceptera d'épouser leur fille, car elle ne deviendrait pas une docile épouse. C'est incroyable, la force d'une tradition qui remonte à la nuit des temps !
C'est la révolution au bidonville. De mémoire d'homme et de femme, on n'a jamais vu des filles décidant de leur avenir. Ce que femme veut, Dieu le veut !
Patience: les filles qui sortiront demain de notre lycée seront des femmes libres. Elles ne diront plus ce que j'ai textuellement entendu de leurs grands-mères: "Nous, les femmes, nous sommes faites pour être battues !"
Si vous ne lâchez pas le combat, la victoire vous attend.
Les "pauvres types" sont donc pus près du Royaume de Dieu. (...) Ils vivent dans la vérité de l'être (...)
Le vieux Persan Sciabistari a toujours raison: "Fends le cœur de l'homme, tu y trouveras le soleil !"
Où l'homme trouve-t-il donc son bonheur ? (...) J'ai l'impression que les [européens] sont empêtrés dans un autre genre d'esclavage. Des désirs impossible à maîtriser, sans cesse renaissants, une course haletante sans rémission étouffent dans son germe le plaisir de vivre, de vivre l'instant (...)
"Si vous saviez comme nous sommes heureux dans ce cadre dépouillé !" (épouse de Jean-Loup Dherse)
Il faudra gueuler pour faire comprendre aux nantis de l'Europe que l'on n'a pas le droit de laisser mourir de faim des milliers de petits Soudanais et de "pourrir" ses propres enfants.
La valeur d'un homme ne dépend pas de ses convictions, mais de ses actions.
Descends dans ton cœur, tu y trouveras la flamme d'Amour, celle qui cherche le bonheur des autres, celle qui donne le sens de la vie et de la mort.
Yalla ! En avant !

En pratique :

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