Ca y est, j'ai atteint le point de non retour. A force de cultiver ma libidineuse relation, la petite pute a eu raison de mon moi dans sa globalité, et les effets pervers de nos ébats quotidiens ont épuisé et mon corps et mon esprit. Elle en veut toujours plus, et même après s'être insinué au plus profond de mes tripes, elle arrive encore à se faire passer pour une indiana jones salvatrice de mes peurs et de mes angoisses. C'est elle qui me sauvera -selon elle- de la grosse boule de pierre mode rouleau compresseur, elle encore qui éloignera les fantômes et autres spectres de mon esprit corrompu, elle encore qui saura calmer mon estomac dont les rides s'apparentent aux vaguelettes des dunes du désert de Gobi. Dégobiller. C'est à présent tout ce que m'inspire l'haleine fétide de cet être diabolique avec lequel j'ai pactisé lors de notre premier fleurte. Ses griffes ne m'avaient pas encore écorché le corps, ni étripé le cerveau, l'endormant chaque jour un peu plus dans un épais brouillard cotonneux, que l'on aurait même du mal à couper à la machette. Heureusement que cette petite pute a le look de tombe rider, et qu'elle se lèche chevaucher docilement, m'entraînant avec elle quotidiennement dans de profondes noirceurs de suie...
