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J185 /// SASA & BUDI

ILLUSTRATION : une femme fait des ricochet à la surface du réel, avant de sombrer dans le néant et se transformer en squelette. TEXTE : 6 mois. Enfin un peu plus même. 6 mois que ça pousse, que je me prends en photo tous les jours, et un peu moins que j'illustre, que dis-je, que j'illumine mes textes d'illustrations tout simplement splendides. Non sans déconner, j'ai laissé passer la date fatidique du 21 mars sans broncher, et c'est bien que l'expérience m'a envahi, et je ne fais plus qu'un avec elle. Même si la photo en autoportrait est devenue une pure banalité routinière, et que ces portraits prendront tout leur sens à 365 jours dans la vidéo en stop motion, le reste m'a littéralement envahi. Adsorbé,comme un abordage pirate qui se déroulerait sous nos yeux. Puis absorbé. Dans une espèce de grand Schlop. Mais faisons un peu le point : si j'ai fait la moitié de Sasabudi (puisque, en tous les cas pour le coté pileux, je ne compte pas aller plus loin qu'un an), la moitié donc, c'est-à-dire que je n'ai fais pour l'instant que du Sasa, comme une répétition de chose, étrangement reliée comme les liens d'une famille. Certes les dessins et les textes ne se ressemblaient pas (ou pas trop), mais c'était presque comme une mise en jambe. Il me reste à faire le Budi, et même si je ne pense pas passer mon temps à méditer sous un Boddhi Tree (comprenez une repique de l'arbre originel sous lequel le Buddha lui-même aurait atteint l'illumination), bref, le Budi pourrait quand même être bien différent, et je l'aimerais assez en fait sans drogue: plus de petites putes, quelles soient blondes, brunes ou même vertes, plus de café (puisque fortement lié), plus d'alcool. Essayons voir d'aller chercher de l'inspiration, non plus dans les drogues, brouillant le cerveau façon oeuf, mais dans la pureté de l'esprit au naturel, sans psychotrope... Nul doute qu'on gomme alors les aspérités de l'humeur, transformant les hauts et les creux de vagues pa

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