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J284 /// Summer rabbit

Ça y est: encore. Et encore. Je pourrais commencer chaque billet par ces trois mots annonciateurs du pire comme du meilleur: ça y est. Le mois de juillet a sonné comme un glas et l'été a accouru comme un lièvre bandant dont ne sait quel fourré. Et d'un seul coup, il fait chaud. Et sec. Comme si cet état de fait n'était pas qu'une théorie folle de savants intelligents ou une théorie intelligente de savants fous: l'été, il fait chaud et sec. Nom de dieu ! Ce n'était donc pas qu'un mythe ! Mais bel et bien une mite réelle se nourrissant avidement du froid et de l'humidité, les enfermant dans son outre jusqu'à ce qu'elle s'explose la panse en automne, libérant d'un même coup les œufs du mythe hivernal de l'année prochaine. Et encore pendant tout l'hiver, on ne cessera de répéter et d'entendre: vivement la mite, qui veut qu 'il fasse chaud et sec cet été, raffermissant les rhumes articulaires du pauvre vieux tétant sa tête en l'air comme un ballon de baudruche menacé par le rush de la belle aux ruches dont l'unique fait l'autruche tétant le pissenlit par les racines dont j'en ferait toute une tragédie...

légende : dans un jardin, la mante religieuse hivernale mange le lapin d'été, en émettant des flocons de neige

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