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J362 /// La sieste astrale

Naze. Complètement même. Ça, c'est ce que j'étais juste avant. Avant la sieste. Il suffit parfois d'avoir veillé un peu ou d'avoir abusé de son corps -et, non, mesdames, pas dans le sens où vous l'entendez; je veux juste parler de l'avoir inconsciemment rempli de toxines diverses et variées, ce qu'à peu près tout le monde arrive à faire, avec plus ou moins de facilité, d'élégance et de retenue lors de fiesta-. Bref, pour ma part, c'est souvent le dessin qui me met dedans, et parfois le web au sens large. Et là, une sieste de 5 à 15 minutes vous réparerait un mort ! Mais attention, surtout; car à la seizième minute, il ne sortira pas de son cercueil avant un bout de temps ! Avec un peu d'habitude, on est déjà détendu à la deuxième minute. Si on en a fait comme une sorte de rituel, passage obligé après le repas accaparant alors le sang du cerveau pour la digestion, on a déjà oublié où on était à la troisième minute, et, à la quatrième, notre corps astral a déjà décollé pour des horizons plus ou moins lointain, parfois à la recherche d'une herbe plus verte, d'autres fois simplement perdu dans les circonvolutions de notre cerveau à la recherche de quelque solution à des soucis qui nous ont empêché de décoller totalement. À la dixième minute, nous avons déjà pu visité 4 ou 5 mondes différents. Ensuite, il faut revenir, reprendre le contact avec la tour de contrôle, avec notre corps, avec le lit, le sol, le canapé où l'on s'est posé... Ouvrir les yeux, et se lever avec une pêche d'enfer, comme si on avait dormi une nuit et que l'après-midi devenait soudainement un... matin. Si on est encore un vaseux, quelques minutes de didjeridu nous aident à atterrir complètement...

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