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Tous les hommes sont frères - Gandhi

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Ce livre est un peu décousu, du fait que c'est une compilation de morceaux choisis. Certaines pensées m'ont un peu déçu, notamment dans le fait de toujours se victimiser et se dire près à mourir pour une cause…

Je considère le problème des intouchables comme la plus grande tare de l'hindouisme.
L'expérience m'a appris cependant que c'était une erreur d'apprécier la valeur d'un aliment selon sa saveur. On ne doit pas manger pour le plaisir du palais mais pour garder au corps toute sa vigueur.
J'ai toujours considèré que chacun devait agir selon sa propre conscience, même si les autres vous donnent tort.
Je n'ai rien de nouveau à apprendre au monde. La vérité et la non-violence n'ont pas d'âge.
Je ne demande à personne de me suivre. Chacun devrait rester à l'écoute de sa petite voix intérieure et agir en conséquence (...). En aucun cas, il ne faut imiter les autres comme un mouton.
Qui possède cette foi ne veut rien d'autre. Qu'il soit physiquement malade, il n'en est pas moins sain spirituellement. Il peut ne pas avoir un sou, peu importe; toutes les richesses de l'esprit sont à lui.
Si on s'occupe des moyens, tôt ou tard on atteint la fin. Une fois qu'on a saisi ce point, la victoire finale ne saurait faire de doute.
La désobeissance civile est le droit imprescriptible de tout citoyen. Il ne saurait y renoncer sans cesser d'être un homme.
Il faut se réjouir de mourir s'il est impossible de vivre en homme libre.

Les écrits de Gandhi, à la fois autobiographiques et philosophiques, nous font connaître un de ces hommes qui ont marqué notre siècle. Son génie tient à la manière dont il a su transposer la non-violence de la grande tradition indienne du domaine de la morale personnelle à celui de l'action publique. Il a vécu lui-même cette transmission à une telle profondeur qu'il a pu lui donner une valeur exemplaire au-delà d'une expérience individuelle.

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