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J350 /// La fourmi junky (bis)

légende : une fourmi droguée au coca est vautrée le long d'un mur, comme un véritable junky

Une fois n'est pas coutume, je reprends l'histoire des fourmis du billet d'hier J349, car je n'étais pas très content du dessin. D'un côté il a une impression de volume et 3D qui n'est pas si mauvaise, mais d'un autre côté, je n'ai pas réussi à faire transparaître le délire d'une fourmi junky au coca. Et c'est bien là toute la magie ou le mystère d'une "œuvre", disons d'un simple dessin ou de n'importe quelle autre œuvre, finalement, c'est l'ambiance qu'on va y mettre: s'approchera-t-on du réel, ou du rêve ? Est-ce que ce sera plutôt noir ? Clair ? Clair-obscur ? Gris ? Quelle sensation première va s'en dégager ? Alors bien sûr, même si chaque personne aura ses propres sensations et ressentis, le sujet et la manière de le traiter (notamment en couleur ou en noir et blanc) donneront déjà une première impression. Or, les gens ont -à mon avis - davantage envie de légèreté, de rêve, de retour en enfance nostalgique si ce n'est mélancolique, et pas de trucs glauque, noir, réels, qui ne nous transporterait pas dans une autre réalité, dans un autre monde,davantage propice à notre épanouissement, et peut-être surtout permettant de s'évader de ce monde-ci, colporteur de nos soucis quotidiens en plus du passé et des angoisses du futur. Et c'est bien là aussi que nous transportent parfois des films ou des bandes dessinées: dans un ailleurs où l'enfance serait reine, où le stress n'aurait pas lieu d'être, et aurait été remplacé par une insouciance nous donnant une légèreté propice au vol, à un nouveau départ, encore une fois vers un univers des possible... Let's go... to the moon... PS: Bon ben merde avec tout ça, je crois que je suis bon pour un nouveau dessin... (voir billet J351)

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