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J240 /// SUICIDE: ET APRES ??

Aujourd'hui, installation des mes "oeuvres" au Festiv'Art de Nay. J'y pense après coup, mais il y a exactement 6 ans jour pour jour, se suicidait ma mère, artiste à demi comprise (comme tous les vrais artistes, non ?). Je me demande si elle a eu vent de cette expo à laquelle je vais participer. Mais selon mes croyances, elle se trimbale plutôt avec une peluche sous le bras, dans le corps d'un petit garçon ou d'une petite fille de 6 ans. A moins qu'elle n'ait choppé le nirvana ? Qui sait, mais à mon avis, on doit un peu s'emmerder là-bas... Heureusement que je ne suis pas croyant, chrétiennement parlant, parce que sinon, son âme est en enfer, non ? Ca me fait toujours un peu rigoler quand même cette invention de l'enfer, du péché et tout le reste pour faire peur aux humains et essayer de les garder de la tentation. C'est assez désuet, surtout, à l'époque des sex-toyz et de nos sociétés de consommation à outrance, y compris, et c'est bien là le plus drôle, d'objets religieux comme des croix ou des jésus en plastique (enfin j'imagine que ça doit exister quelque part). Bref, la tentation n'est-elle pas de croire à toutes ces sornettes ?? Mon dieu ? En fait je reprends ce billet pour lui ajouter un texte d'une idée qui traine dans un tiroir depuis quelques semaines: Ça y est. Vous êtes mort. Il fait noir. Humide. Pour un peu, on entendrait presque l'écho des gouttes tomber de stalactiques imaginaires. Façon grotte. Humide et froide. Et loin de tout. C'est dans cette noirceur humide que vous vous demandez à présent si ce suicide était une si bonne idée. À un moment, furtif, elle vous est apparue pourtant comme la meilleure, et même la seule solution viable pour échapper à cet espèce d'ectoplasme. Collant. Et froid. Celui qui se colle sur votre poitrine, en vous enlaçant de ses bras gluants. Non pas en guise d'amour -quoique, à sa façon- mais pour mieux nous enserrer la poitrine en comprimant nos poumons, façon fagot. Tiens... Je

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